Expériences – Samuel, vivre à Oslo
Bonjour Sam, peux-tu tout d’abord m’expliquer le contexte de venir vivre en Norvège ?
La raison principale de mon déménagement est personnelle. Mon compagnon avait le rêve de venir vivre en Norvège depuis très longtemps et quand on a commencé à parler de ce projet, nous habitions à Bruxelles en Belgique.
J’y faisais un VIE et lorsque mon contrat allait toucher à sa fin, un poste en CDI venait d’être ouvert. La chance d’être basé à Bruxelles c’est que tous les pays du Nord de l’Europe sont centralisés dans les mêmes services. Le poste qui venait de s’ouvrir pouvait être basé n’importe où en Europe du Nord. J’ai donc postulé pour travailler d’Oslo.
Les missions étaient intéressantes pour moi, et en plus c’était au sein de la même équipe, simplement localisé dans un autre pays.
J’ai postulé en juillet, et j’ai rapidement su que j’étais pris. Mon VIE se terminait en octobre, donc j’ai pu commencer mon nouveau poste directement en novembre. Déménagement dans un nouveau pays et prise d’un nouveau poste au même moment !

Explique-moi un peu plus ce que tu fais ?
Je travaille en marketing. Je m’occupe des campagnes d’emailings pour toutes la partie Europe du Nord : Danemark, Belgique, Norvège, Finlande, Suède, Pays-Bas et Luxembourg.
Je m’occupe aussi de la gestion du logiciel d’emailing.
Quelles sont les formalités que tu as dû gérer pour venir vivre à Oslo ?
Pour ce qui est des formalités d’entrée dans le pays, en ayant la nationalité française comme moi rien de plus simple. Il n’y a pas vraiment de formalité, je n’ai pas eu besoin d’avoir de visa de travail ou quoi que ce soit de ce genre.
Cependant, il y a une grosse formalité très importante à faire, qui concerne absolument tout : pour recevoir son salaire, pour louer un appartement, pour avoir internet, pour l’assurance santé…
En Norvège il faut avoir un fødselsnummer – le Numéro National d’Identité. Contrairement à la France où notre numéro de Sécurité Social nous sert seulement pour le côté médical de l’administration (et les impôts) ce fødselsnummer nous sert pour absolument tout ici.
Les Norvégiens se voient attribuer ce numéro à leur naissance, pour ceux qui arrivent plus tard dans le pays il faut faire cette demande. Il est composé de 11 chiffres : les 6 premiers sont la date de naissance de la personne, les 5 autres représentent le numéro personnel à proprement parler.
Il existe aussi le D-nummer, qui est un numéro temporaire, en attendant le fødselsnummer ou lorsque la situation est plus propice – en étant étudiant par exemple.
J’avais pris le rendez-vous pour faire mon numéro avant même d’avoir emménagé en Norvège. Les sites administratifs sont très bien faits et faciles, c’était super simple de prendre le rendez-vous à distance. De mémoire j’ai pris le rendez-vous en septembre, pour l’avoir lors de ma première semaine ici, début novembre.
Deux semaines après j’ai reçu mon numéro, et avec j’ai pu ouvrir mon compte en banque et donc recevoir mon premier salaire. Mon propriétaire me l’a aussi demandé lorsqu’on a déposé la caution pour notre appartement. Bref, on en a besoin pour vraiment tout ! Il faut ce numéro d’identité pour absolument tout.
A part m’occuper de ce numéro, je suis allé m’enregistrer au poste de police pour dire que je résidais en Norvège. A vérifier, mais il me semble que ce n’est vraiment obligatoire que pour les personnes non ressortissantes de l’Union Européenne, pour moi ce n’était qu’un plus.

Pour la recherche d’appartement, comment ça s’est déroulé ?
Il ne faut pas trop s’y prendre à l’avance, car lorsqu’une annonce d’un appartement en location sort – disons le 10 du mois – les visites ne se feront que le 15. En fonction de la date fixée par le propriétaire. Et c’est tout, la date est directement renseignée dans l’annonce et il n’y aura que cette possibilité de visite. Ce qui change de la France, ou du moins de ce que j’ai connu à Lyon.
Comme pour le changement de poste, je m’y étais d’abord pris à l’avance dès septembre pour la recherche, mais en arrivant seulement en novembre je me suis rendu compte que ça ne fonctionnerait pas comme je l’avais prévu.
C’est début octobre en y allant exprès pour ça qu’on a fait des dizaines de visites dans la même semaine.
On nous avait dit que les norvégiens privilégiaient les norvégiens ou les personnes des pays du nord. Personnellement nous n’avons pas eu ce point bloquant pour la location, ni pour les visites. Je faisais l’effort d’échanger en norvégien pour montrer mon envie de m’intégrer à leur culture, ça a peut-être aidé.
Ce qui m’a surpris c’est qu’on ne nous a demandé aucun papier. Pas de fiches de paie, pas de contrat professionnel ni de fiche d’imposition. Par contre il y a comme en France une caution à déposer. Et pour donner la caution, il faut avoir un compte en banque et donc le fameux fødselsnummer. Je n’ai eu mon numéro qu’après mon rendez-vous de novembre, donc en décembre. Ce qu’on a fait c’est qu’on a payé les mois de loyer de novembre et décembre, puis nous n’avons versé la caution qu’en janvier. Il n’y a eu aucun problème pour ça.
Moi je suis passé directement de particulier à particulier, mais passer par une agence fonctionne aussi très bien en Norvège.
Si on récapitule, quel est la procédure « idéale » pour s’installer en Norvège ?
Je ne parle que de ce que je connais, donc si tu arrives en Norvège pour travailler. La première étape est donc d’avoir son contrat de travail signé. Puis, il faut prendre le rendez-vous pour avoir son fødselsnummer le plus rapidement possible. Après ça, il est possible d’ouvrir son compte en banque. En tant qu’européen il n’y a aucun visa à faire, si c’est le cas, le faire avant d’entrer sur le territoire bien entendu. Cependant, même s’il n’y a pas de demande de visa à faire, je conseille d’aller ensuite s’enregistrer à un poste de police. Et enfin, trouver son appartement.
Nous, nous avons eu la chance de tomber sur un propriétaire arrangeant, donc j’aurais très bien pu avoir l’appartement avant mon numéro national d’identité. Mais la logique veut de l’avoir avant toute autre chose.

Les discussions autour de l’appartement m’amènent à la question du loyer, et donc du niveau de vie, qui est réputé pour être extrêmement cher ?
Je pense tout d’abord au type de poste sur lequel on se positionne en arrivant dans le pays et à son niveau d’études. Avec un Bac +5, j’ai pu aspirer à un poste avec un salaire plutôt élevé. Les diplômes comptent énormément dans l’évaluation de la rémunération, et avec un Bac +5 le salaire d’entrée est d’environ 500 000 kr par an (kr = couronnes norvégiennes = NOK. 1€ = 11 NOK). Il faut tout de même prendre en compte l’imposition qui est élevé : 25% la première année, puis 30% minimum.
Mais voilà, et puis il est possible de vite grimper les échelons. Il y a aussi, comme en France, des domaines professionnels plus prospères. En Norvège, les domaines du digital ou de la programmation sont très bien rémunérés. Moi je suis dans le secteur pharmaceutique, qui est un secteur dit de confort, car il y aura toujours un besoin et une demande.
De plus, je fais une petite parenthèse qui n’est qu’il n’est pas du tout obligatoire de savoir parler norvégien pour venir travailler en Norvège. L’anglais fait partie de leur quotidien.
Pour revenir au loyer, et au coût de la vie en général, nous, nous avons fait le choix d’avoir un loyer un peu plus cher que la moyenne car nous voulions un appartement spacieux pour inviter tout le monde, avec balcon, et être proches du centre. Nous sommes d’ailleurs dans le quartier français, même si ça ne se remarque pas trop et que nous sommes bien intégrés dans un environnement norvégien.
Mon loyer représente un peu moins de la moitié de mon salaire, soit 18 000 kr, donc 1630€ (à date de l’écriture de l’article). Pour 80 mètres carrés, avec balcon et une chambre en plus. Sans ces critères bien précis, on a visité des appartements à 15 000 kr par exemple.
Et pour ce qui est des autres coûts de la vie ?
Concernant les transports en commun, j’ai été vraiment choqué du prix plutôt faible des titres de transport, si on considère que le pays est en effet réputé pour son coût de vie élevée. Venant de Bruxelles où les transports sont chers, je m’attendais à pire. Là, l’abonnement mensuel est de 80€ environ pour les métros, bus, tram, train et ferry (Note personnelle : car je le rappelle, Oslo se trouve dans un fjord) et pour toutes les zones. C’est super bien desservi.
Au niveau alimentaire, en tant que français on va forcément vouloir avoir dans son frigo des aliments tels que la crème fraîche ou le fromage, qui sont des produits qui coûtent chers. La viande est extrêmement chère, mais heureusement nous n’en consomment pas beaucoup. Par contre, tous mes sous partent dans le fromage ! Ou la bière, c’est mon côté belge qui m’a suivi jusqu’ici !
Au niveau alcool, je pense que je dépense 150€ par mois, alors que je ne bois pas tant que ça. Avec le même budget, avant je pouvais boire trois bières pendant la soirée, là je ne vais en boire plus qu’une. Je fais attention côté dépense à ce niveau-là.
Si je fais des voyages, je ramène des bouteilles d’alcool pour faire des cocktails moi-même, ou je demande à ceux qui viennent nous rendre visite de nous en ramener.
Mais budget hors-alcool, pour deux personnes pour l’alimentation nous sommes à 150€ par personne pour deux semaines, en faisant attention à ce qu’on met dans notre panier. Je pourrais réduire la facture si je troquais ma bûche de chèvre bien française à 5€ contre un fromage norvégien. Mais ça n’a pas le même goût !
Tout ce qui pâtes ou riz, ça reste à peu près le même ordre de prix.
On sait qu’à telle enseigne low-cost – Kiwi ou Extra par exemple – les prix sont moins chers, cependant il y a beaucoup moins de choix. On peut les comparer à Lidl en France. Et à Meny – comparable à Monoprix – il y a absolument tous les produits qu’on souhaite, même les produits importés d’autres pays, mais c’est l’enseigne la plus chère. On a fait le test et on pourrait gagner environ 25€ sur notre panier si on faisait les courses à plusieurs endroits, mais non. On paye un peu plus mais on gagne du temps.
Tu parlais d’alcool, alors j’en viens aux sorties ?
Je dirais que ça va dépendre encore une fois de son salaire. Personnellement, je ne sors pas tout le temps. Je sors dans un bar une fois toutes les deux semaines, avec mes collègues ou mes amis.
Les restaurants sont par contre assez chers. Il faut savoir que les prix sont totalement différents le midi ou le soir, mais que la carte du restaurant change totalement aussi. Le midi va coûter beaucoup moins cher que le soir. Si vous voulez vous faire plaisir et quand même faire une sortie au restaurant, je vous conseille d’y aller le midi. Le prix des boissons ne change pas par contre.
C’est environ 10€ la boisson et 25€ le plat, pour un repas le midi dans un restaurant moyen de gamme. Comptez 45€ le plat dans un restaurant plus haut de gamme. L’eau est gratuite, ce qui n’est pas forcément le cas dans d’autres pays.
Concernant les quartiers pour sortir, il y a celui d’Aker Brygge, qui est celui du port d’Oslo. Le quartier est un peu haut de gamme. On va dire qu’on paye aussi la localisation et la vue sur le fjord d’Oslo. Il y a aussi le quartier de Grünerløkka, quartier d’hypster, d’artistes, et quartier gay friendly. Car c’est le quartier « tendance », les verres auront tendances à être un peu plus petit et les prix un peu plus gonflés qu’en temps normal. Comptez 15€ votre verre.

Et qu’en est-il des rencontres avec les norvégiens ? Est-ce facile de lier une amitié ? De prendre contact ?
Je n’ai pas rencontré de norvégiens en dehors de mon travail, donc à part les afterworks et les réunions, je n’ai pas encore vraiment pu découvrir les norvégiens. 90% de mes collègues sont norvégiens et je n’ai pour le moment eu aucun souci de prise de contact avec eux. Je dirais même qu’il y a un certain intérêt parce qu’on vient d’un pays différent.
Ce qui est sympa c’est qu’une fois par mois on organise une sorte de team building, une journée ski par exemple, donc ça me fait connaitre un peu les collègues en dehors d’un environnement de travail.
Côté personnel, j’aimerais m’inscrire à un club de sport. C’est à ce moment-là que je verrai comment sont les norvégiens dans le cadre privé.
On me dit cependant qu’il est assez difficile de devenir proche de norvégiens, ou du moins que ça prend énormément de temps. Ils sont très fermés, ils n’ont pas du tout le contact facile comme on pourrait l’avoir nous en France, ou dans les autres pays latins.

Justement, pour ce qui est du sport et des activités d’extérieurs, comment c’est à Oslo ?
C’est assez incroyable ! Avec le métro justement, il est possible d’accéder à la montagne et à la nature totale en seulement 15 minutes du centre. On reste dans la ville d’Oslo, mais on est en pleine nature.
On peut se retrouver au bord d’un lac avec la forêt tout autour, il y a des pistes de ski de fond partout l’hiver et même des pistes de ski de piste, on peut faire du VTT l’été, de l’escalade, du kayak. Tout en restant dans Oslo, mais en étant totalement dépaysé.
La nature dans la ville. C’est pour ça qu’on croise tout le temps dans le métro des gens avec leur ski de fond, prêts à glisser. D’ailleurs, en partant du centre-ville en métro, on se retrouve en pleine nature. On peut soit rester aux alentours, mais il est possible de parcourir des dizaines et centaines de kilomètres et se retrouver à un tout autre endroit de Norvège, sans déchausser ses skis de fond !

Et qu’est-ce qui t’a le plus plu à ton arrivée ?
Le respect. Tout le monde est très respectueux envers toi, qu’ils te connaissent ou non. Personne ne sera mal intentionné, ils vont être bienveillants.
Alors même si on dit que les nordiques donc fermés et peu avenants, je pense que c’est de la retenue. C’est en un sens respecter la volonté de l’autre et la vie privée de l’autre, car aux premiers contacts on ne sait pas ce que veux la personne en face de soi.
Il y a aussi la confiance. Je le vois aussi bien au niveau personnel que professionnel. Mes managers ne sont pas sur mon dos à vouloir savoir dans le détail comment je vais atteindre mes objectifs, ils veulent juste le résultat et me font confiance pour la façon dont je vais l’atteindre.
Et au contraire, qu’est-ce qui t’a le plus dérouté, étonné ?
Dérouté dans le bon sens : la propreté. Je n’ai jamais vu une capitale ou grande ville aussi propre. Ils sont très éduqués au niveau propreté, et tri des déchets par exemple. Beaucoup plus qu’en France.
Après je savais à quoi m’attendre en venant ici, donc je n’ai pas vraiment été étonné. Peut-être sur les prix, on sait que c’est cher, mais peut-être pas à ce point.
Il y a aussi les conditions météorologiques qui peuvent dérouter. On n’est pas habitué à ce qu’il fasse nuit noire à 15 heures de l’après-midi. Mais bon, on se renseigne avant de venir vivre ici donc on le sait.
Il règne dans le pays – comme dans tous les pays nordiques – une confiance absolument. J’ai un exemple bien parlant. Les transports en commun : il n’y a pas de portique à l’entrée des stations, mais seulement des bornes sur les côtés pour valider notre titre de transport. L’entrée des stations est totalement ouverte sur la rue, on pourrait donc rentrer dans les transports en commun sans payer, mais personne ne le fait.
Ah et une dernière chose ! La bonne organisation au niveau administratif peut être déroutante, car nous n’avons pas l’habitude que tout soit autant carré. Mais du coup c’est tout dans le bon sens.
Tout autre sujet, parlons cuisine. As-tu déjà goûté des plats typiques ? Quelles sont les spécialités ?
Il faut savoir que la Norvège était un pays très pauvre, jusqu’à la découverte des puits de pétrole dans les années 1960.
Cette particularité va se retrouver dans l’art culinaire car énormément de plats typiques sont à base de pommes de terre. A Noël par exemple, le plat traditionnel sera des pommes de terre avec des ribs. Il y a aussi beaucoup de plats qu’ils partagent avec leurs voisins nordiques, comme les plats avec de la viande de rennes.
Il y a le fromage aussi, enfin ils appellent ça du fromage mais pour moi ça n’en est pas vraiment. C’est un peu sucré, c’est plutôt dur et a une couleur marron. Le terme générique pour désigner ce type de fromage est « Brunost».
Ensuite, il y a les fameux poissons en tube, mais pareil, c’est typique à tous les pays nordiques et pas seulement de la Norvège.
Et en parlant de poissons, il existe des dégustations de baleine, dont la pêche est encore autorisée en Norvège. Mais je n’ai pas encore goûté.
Note de Couleurlointaine : Pour plus de renseignement sur les plats norvégiens, je vous invite à aller sur le site de la Norvège pour découvrir le Fårikål (Ragoût d’agneau au chou) et sa recette.

Quelles sont les traditions Norvégiennes ?
J’ai fait une balade dans les hauteurs d’Oslo avec mes collègues avec tout l’attirail de camping, nourriture en tube et le fameux Glögg – une boisson chaude qu’on pourrait comparer au vin chaud.
Il y a bien entendu les saunas. Entre deux sessions dans le sauna à 80 degrés, on saute dans le fjord d’Oslo à 4-5 degrés, parfois même à des températures négatives. A ce moment-là, l’eau du fjord est complètement gelée et il faut briser la surface pour pouvoir faire une entrée pour sauter dedans.
Au niveau ski, j’ai juste fait du ski alpin. Direct en partant du centre et en arrivant presque sur les pistes en métro. Top !
Comment appelle-t-on les gens qui vivent à Oslo d’ailleurs ?
En norvégien on les appelle les « Osloborger ». Ce qui veut littéralement dire les citoyens d’Oslo. En français on peut dire Osloïtes ou Osloviens.
Quel conseil donnerais-tu à une personne qui veut venir s’installer en Norvège ?
Avoir un emploi avant de venir. C’est un pays très cher, donc même avec des économies en poche, ça ne serait pas viable bien longtemps. Surtout en fonction du secteur d’activité.
De préférence dans une entreprise internationale si on ne parle pas le norvégien.

Et LE site bon plan à connaître ?
C’est le site où j’ai trouvé mon appartement : finn. C’est aussi sur ce site qu’on peut trouver un emploi. Mais tout trouver en général.
Niveau sécurité dans le pays, et dans Oslo ?
C’est une ville très safe, je n’ai jamais eu aucun problème. On dit que la criminalité augmente dans le pays, mais par rapport à la France ou le Mexique où j’ai vécu, ça n’a rien à voir. Je peux me balader à 3 heures du matin sans me sentir en danger, sans faire attention.
Il n’y a aucun souci pour ça.
As-tu un endroit atypique à conseiller à un touriste qui visite Oslo pour quelques jours, en plus des endroits principaux à faire ?
Toutes les îles qui se trouvent sur le fjord d’Oslo, en face du port. Ce n’est pas un endroit où les touristes vont, alors que c’est super sympa.
Pour ce qui est des bâtiments, je conseillerais de rentrer dans la bibliothèque publique d’Oslo, la Deichman Bjørvika.
Enfin, pour profiter de la nature, faire la balade à Vattakollen et avoir un point de vue magnifique sur la ville et le fjord. Accessible en métro.
Ah et je rajoute de goûter les Smash ! Ce n’est pas un endroit ni quelque chose qui se visite, mais plutôt un goûter à emporter typique norvégien pour faire vos visites. Ce sont en quelque sorte des 3D salés enrobés de chocolat, trop bon !
Tusen Takk Sam !
Pssst. Retrouvez mon article de blog de ma visite à Oslo en détail juste ici, ou bien le récapitulatif du city trip de 5 jours dans la capitale Norvégienne juste là.
