Blog – Récits de deux semaines au Pérou : Cuzco et Vallée Sacrée (3/5)
Bienvenue dans la troisième partie de notre voyage au Pérou ! L’aventure continue à Cuzco et dans la Vallée Sacrée.
Célèbre ville, Cuzco était au centre de la vie de la civilisation inca. Dans la ville et dans les alentours on y retrouve beaucoup de traces de cette civilisation, bien que du fait de l’arrivée des conquistadors beaucoup de constructions incas aient été démolies.
Vous pouvez retrouver les deux premières parties du voyage ici et là. Allez, je vous emmène pour la suite !
Jour 6
Arrivée à Cuzco vers 7h15 du matin. Après 10h de bus de nuit, dont à peine 4h de sommeil pour moi, cela faisait du bien de sortir et d’arriver à destination.
Un taxi nous a amenés sur la Plaza de Armas (décidément, toutes les places principales s’appellent de la même façon). Après un trajet qui a été rallongé par les bouchons matinaux, nous avons pu avoir un premier aperçu cette ancienne ville inca.
Ancienne capitale de l’Empire Inca, Cuzco se situe dans la Cordillère des Andes à 3399m d’altitude.

On lit de partout qu’il faut quelques jours d’adaptation lorsqu’on arrive à Cuzco. Bien qu’on ait été plus haut les jours précédents j’ai été très attentive aux réactions de mon corps. Car bon, c’est écrit de partout que ce n’est pas simple de s’habituer à ces hauteurs-là.
Et cette fois-ci on ne restait pas que 2 ou 3 heures mais au moins la journée entière pour visiter la ville.
Après coup, je peux vous dire que je n’ai (nous n’avons) pas ressenti ce mal des montagnes. Jamais.
J’ai cependant senti qu’il fallait que je prenne des respirations plus profondes, pour bien remplir mes poumons. Mais c’est tout.
La seule particularité que j’ai remarqué et que je mets sur le compte de l’altitude est que j’ai eu les yeux, les narines et la bouche extrêmement secs presque tout au long de notre séjour.
Passées ces observations, nous sommes allés à notre hôtel pour déposer les gros sacs à dos. Le check in ne se faisait qu’à 11h, alors nous sommes partis nous poser dans un petit café (beaucoup de touristes, aucun péruvien) avec une jolie cour intérieure pour prendre notre petit déjeuner : Le Three Monkey Coffee.

Ensuite, nous avons commencé à explorer le centre ville de Cuzco, en commençant par faire le tour de la Plaza de Armas.

Contrairement à Arequipa, nous nous sommes fait la remarque que la ville est beaucoup plus touristique. C’est une étape incontournable pour les nombreux treks de la région : des marques telles que Colombia, The North Face ou encore Patagonia ont leur enseigne sur la place. D’autres marques américaines de restauration y sont aussi implantées. Ça fait tout de suite moins « typique » qu’Arequipa.
Cependant, pour conserver le charme de la place aux airs colonials, les devantures sont bien dissimulées.
Nous nous sommes attardés au musée du chocolat (il y en a deux à Cuzco, gratuits) et fait un tour dans les boutiques voir les produits à base de poils d’alpaga.

De retour à l’hôtel, nous avons fait une pause bien méritée (cela faisait depuis la veille, 5h30 qu’on n’avait pas fait de pause) pour se doucher et mettre en ordre nos affaires.
Nous sommes repartis pour explorer la ville, avons expédié des sandwichs et avons commencé notre tour en montant par le quartier San Blas.
Juste avant de grimper, nous avons fait un rapide tour dans la rue où se trouve la fameuse pierre aux 12 angles.
Elle provient de l’ancien palais du sixième Inca Roca, récupérée par les conquistadors pour construire le bâtiment actuel.
Aujourd’hui, elle se trouve entre le quartier San Blas et la Plaza de Armas, dans le mur du Palacio del Inca Roca, dans la rue Hatun Rumiyoc.

Pour information, le mot « inca » signifie « roi » en quechua.
Le quartier San Blas se situe sur les hauteurs de Cuzco ( la ville est cernée de collines ). Ce quartier est réputé pour être le quartier artistique, à la mode, et un peu « bobo » de la ville. Il y a de nombreuses peintures murales et les ruelles pavés sont très jolies.





Nous avons continué de grimper (sympa comme programme pour soit disant « s’acclimater ») pour arriver sur une autre colline – plus naturelle et sans construction – où se trouve le site de Sacsayhuaman.
Ancienne ville inca, elle a était majoritairement détruite par les conquistadors pour construire la ville de Cuzco telle qu’on l’a connaît aujourd’hui.



Attention, si vous y allez à pied : ça grimpe ! À ne pas faire si vous n’êtes pas acclimaté à l’altitude.
Pour ma part, j’y suis allé doucement en m’octroyant quelques poses en chemin. Toujours aucun symptôme du mal des montagnes mais un souffle vite coupé.
Lors de la montée, on aperçoit rapidement l’immensité de l’ancienne ville et les impressionnantes constructions qui la composaient.

Les incas taillaient chaque pierre de façon à ce qu’elles s’emboîtent parfaitement les unes dans les autres (comme la fameuse pierre au 12 angles).
Grâce à cela, les pierres étaient simplement posées les unes sur les autres sans aucun joint entre elles.
Point culture très intéressant : lors de la construction de Cuzco, l’Inca (=roi) a voulu construire cette ville en forme de puma, animal vénéré dans leur culture. Le site de Sacsayhuaman constitue la tête de l’animal.
L’intérêt d’aller sur la colline de ce site inca, en plus de de son aspect historique, est d’avoir une vue incroyable sur la capitale inca et on se rend compte de l’immensité de la ville. On ne voyait pas les quartiers situés à gauche et droite tellement elle est étendue. C’est en ayant cette vue qu’on se rend compte que les guides ne nous font visiter même pas 1% de la ville.

Cependant, c’est sûrement à juste titre car en passant en bus ou taxi dans les quartiers les plus éloignés il n’y a pas vraiment grand chose à visiter. A part les quartiers d’habitations…
Après ça, nous avons continué notre randonnée (oui, à ce stade nous sommes passés de balade dans la ville à randonnée) pour aller à un second site inca, toujours sur les hauteurs de Cuzco.
Fun fact, il y a la réplique du Christ Rédempteur de Rio de Janeiro sur les hauteurs de la ville ! Et nous y sommes passés pour continuer notre chemin. Même si la statue en soit n’est pas grandiose, le site – qui se nomme Pukamuqu – offre une vraie vue de la ville. Il est possible de s’y rendre en voiture ou bus.

En passant par ce chemin, nous sommes redescendus de l’autre côté pour récupérer la route goudronnée et faire un peu moins d’un kilomètre pour arriver sur les ruines de Q’enqo.

Il y a là le site principal et le secondaire. Seul le site principal a besoin du ticket d’entrée.Il est beaucoup moins impressionnant que Sacsayhuaman. De l’extérieur, on voit une sorte de tas de gros rochers. Rien d’impressionnant, sauf qu’à l’intérieur il y a une énorme grotte profonde avec des coins et recoins entre les roches.
A l‘époque inca, ce site était utilisé (comme beaucoup sur le peuple inca, ce ne sont que des suppositions) pour les cérémonies.
Q’enqo signifie « zigzag » en quechua.
La journée de visite tirait à sa fin (toutes les « attractions » touristiques ferment à 17h) donc nous sommes allés voir la toute petite partie de Q’enqo gratuite, qui se trouve sur la gauche dans la forêt lorsqu’on repart du site.

Pour le retour sur Cuzco, on a décidé de ne pas faire demi-tour et prendre une nouvelle route, par la forêt. Au début c’était une bonne idée, puis lorsqu’on s’est retrouvés au niveau de la route on a dû faire une petite séance d’escalade inversée pour retomber sur la route. Franchement, c’était plutôt fun, mais pas du tout safe.
Nous avons fait attention – surtout moi et mes petites jambes qui n’atteignaient pas les prises où il fallait mettre les pieds !
Puis nous sommes descendus par un quartier d’habitations, cependant on s’est vite aperçus en s’y enfonçant que ce n’était pas du tout un quartier touristique et qu’il était sans doute peu recommandé de s’y balader.
On a essayé de se repérer et trouver notre chemin pour retourner sur la Plaza de Armas, mais toutes les routes menaient à un cul-de-sac.
Un habitant a fini par nous aider et nous donner un chemin pour descendre, toujours dans le même quartier. Nous avons fini par retomber dans des rues avec restaurants et boutiques. On était au dessus de San Blas et de la place principale.
En descendant nous sommes tombés sur une agence de voyage/association créé par des français. Et nous avons booké la dernière excursion qui nous manquait : Palcoyo, les montagnes colorées.
Le hasard fait bien les choses ! Il restait deux places pile le jour où nous voulions la faire ( excursion qui sera en fait annulée à la dernière minute, pour notre plus grand désespoir !).
Suite à ça, nous sommes revenus dans l’hyper-centre et nous nous sommes faits une longue pause à l’hôtel.
Après la journée d’excursion + la nuit dans le bus + une deuxième journée d’excursion en marchant beaucoup j’étais très fatiguée. C’était la première fois du voyage où il fallait vraiment que je me pose et me repose.
Du coup après avoir mangé rapidement, je me suis endormie à 21h. Ce fût la seule fois du voyage où j’ai vraiment eu la « vraie » fatigue à ne plus pouvoir rien faire.
Jour 7
Après une bonne nuit de sommeil (qui m’a fait vraiment du bien) et après avoir pris le petit déjeuner à l’hôtel, nous avons décollés vers les 9h pour aller visiter Pisac, ville au cœur de la Vallée Sacrée.
Nous avons pris un colectivo – ces bus de transport en commun hors des villes – pour y aller. 45 minutes de trajet plus tard, il nous a déposé dans le centre de Pisac.
Nous avons fait un rapide tour dans le marché puis nous nous sommes dit qu’il vaudrait mieux partir dès le matin pour visiter le site archéologique inca très connu. Et nous n’avons pas eu tort car nous avons mis 3 grosses heures pour tout faire.

Pour y aller nous avons pris un taxi pour faire les 11 kilomètres qui sépare le site du centre de la ville. Il est possible d’y monter à pieds mais nous ne l’avons vu qu’après coup en lisant notre guide sur place. La pente est très raide, mais faisable. Cependant, je ne saurai pas vous dire où commence la randonnée.
Sur place, nous avons directement emprunté un chemin sans aucun touriste pour s’éloigner de la foule. C’était la meilleure décision de la journée car nous avons fait toute la visite du site presque sans voir personne. En croisant moins de 10 personnes. Alors que le site semblait assez fréquenté lorsque nous sommes arrivés.

Nous avons commencé par descendre sur les immenses terrasses qui servaient pour l’agriculture, puis nous nous sommes éloignés du site principal en direction de Pisac.
À chaque fois qu’on tombait sur un regroupement de maisons, on en voyait un autre au loin, puis un autre… Le site (comme la plupart des sites incas) se trouve à flanc de collines.


Certaines anciennes habitations sont encore très bien conservées, contrairement à la plupart des sites qui ont été pillés par les conquistadors.
C’est à Pisac que je pense avoir eu le plus de mal niveau endurance/altitude. Il y a 500 mètres de dénivelé entre le bas et haut du site, avec des escaliers de tous les côtés.
Donc de petites pauses en petites pauses, on a pu admirer le site et surtout la vue sur la vallée.

Bien que que nous comprenions que ce site a été construit là pour des raisons stratégiques, on se demandait parfois pourquoi s’embêter à bâtir sur des terrains aussi abrupts alors qu’il y avait toute une vallée à leurs pieds.


Malheureusement à la fin de la visite – car nous avons mis trop de temps pour visiter et fait le long tour et pas seulement le tour rapide des guides – notre chauffeur de taxi ne nous a pas attendus et nous nous sommes retrouvés sans transport à la sortie du site.
Après avoir réussi à se faire (à peu près) comprendre par d’autres chauffeurs de taxi qui étaient encore en haut, l’un s’est arrangé avec l’autre pour nous redescendre et ne rien nous faire payer en plus.
Après ça, nous avons flâné dans l’immense marché artisanal de Pisac et j’ai pu acheter une écharpe en alpaga. Le souvenir typique parfait à ramener.
On nous avait conseillé de faire nos achats à Pisac si besoin car les prix étaient plus avantageux. Cependant, vous verrez plus tard que nous avons trouvé une petite pépite de magasin dans Cuzco ou les prix sont encore plus avantageux !

Nous avons fait un stop au four communal pour manger des empanadas tout chauds et très bons.

Puis, pour finir nos emplettes, nous nous sommes retrouvés sur la place principale où nous avons assistés à un événement religieux (sûrement des baptêmes) qui devaient regrouper la plupart des habitants de Pisac. Habillés avec des vêtements de jour de fête.

Retour en colectivo pour Cuzco.
Nous sommes allés manger au restaurant le soir, à Cicciolina. J’ai pour ma part pris des gnocchis de pommes de terre de la région à l’huile de truffe et truite des rivières, toujours de là-bas.
Jour 8
Pour cette journée, nous avons d’abord commencé par visiter un musée à Cuzco. On voulait faire le musée des Incas, sauf qu’il était fermé car on était dimanche !
De plus, sur le chemin pour y aller nous sommes tombés sur une grosse fête/célébration qui se tenait sur la Plaza de Armas. Avec grosses fanfares, des centaines de personnes en costumes ou uniformes à l’allure militaire, une tente avec des hommes politiques de la ville et de la région.
Nous nous sommes arrêtés longuement pour regarder le spectacle même si à ce jour, nous n’avons toujours aucune idée de ce qui se passait… J’ai pourtant essayé de trouver l’information sur internet, en vain. Et nous n’avons même pas voulu tenter de demander sur place à un Péruvien car nous savions déjà qu’il ne nous comprendrait pas.

Cela nous a un peu retardé sur notre programme mais on était content d’être tombé sur cette cérémonie. Après avoir vécu l’ambiance du match de foot et des supporters à Arequipa, et une fête religieuse cela faisait une nouvelle expérience de célébration locale.
Bref, nous nous sommes repliés sur le musée des Arts Pré-Colombien.
Après ça, nous sommes allés dans la rue Pavito pour prendre le colectivo pour Ollantaytambo. C’est fois-ci, nous avons eu moins de chance que la veille car le temps que le colectivo se remplisse nous sommes partis 30 minutes plus tard. Les colectivo sont le meilleur moyen de transport pas cher, cependant niveau horaire c’est au petit bonheur la chance !
1h30 de colectivo qui bouge et secoue dans tous les sens plus tard, nous sommes arrivés sur la place du marché artisanal d’Ollantaytambo, au pied de l’entrée du site inca que nous voulions visiter juste après.
On a d’abord voulu poser nos affaires à l’hôtel (nous avions laissé nos gros sacs de voyage et toutes nos affaires à l’hôtel à Cuzco pour éviter de les trimbaler pour rien, et surtout d’ avoir à les porter pour le Machu Picchu).
Puis direction le site archéologique inca d’Ollantaytambo.
Car nous avions passé la matinée à Cuzco, nous n’avons pu visiter qu’un seul des deux sites, le principal.

Toujours aussi impressionnant, et construit à flan de colline, il offre une vue imprenable sur la ville et les montagnes alentours.


Après ça, on a fait un tour au marché puis on est allés sur la place principale (de Armas encore et toujours) pour boire un bon Passion Fruit Sour dans un des bars. Ayant déjà goûté le Pisco Sour en France, avant ce voyage, je pense que je n’en aurais jamais autant bu que pendant ces deux semaines. Il était super bon !
On a fini par manger un bout avant de retourner à l’hôtel assez tôt et se préparer pour le lendemain.
Une grande journée nous attendait et on avait hâte d’y être !

Jour 9
C’est le grand jour ! Départ pour visiter l’une des 7 Merveilles du Monde moderne : le Machu Micchu. Pour avoir tout le récit c’est par ici.
Il fallait bien un article dédié à cette Merveille…
Jour 10
La veille, nous sommes retournés à Cuzco grâce à un colectivo depuis Ollantaytambo. Après une journée intense et riche en émotions (et en paysages sublimes !), nous étions contents d’arriver enfin.
Nous avons récupéré nos bagages à l’hôtel pour aller faire le check in au nouvel hôtel.
Pourquoi deux hôtels me diriez-vous ? Nous ne savions pas qu’il était monnaie courante de laisser les affaires dans les hôtels et partir en treck ou excursion d’une ou plusieurs journée. Si nous avions su, on n’aurait sûrement pas changé d’hôtel.
Mais ce n’était pas bien grave car notre second hôtel à Cuzco aura été le meilleur de tous. Avec un lit de plus de 2 mètres de large ! Bref, une fois arrivés à l’hôtel et avec du wifi, nous avons appris que l’excursion que nous devions faire ce jour-même à Palcoyo avait été annulée.
Annoncé à la dernière minute, nous n’avons pas pu nous occuper de réserver par une autre agence… Donc la journée à Palcoyo (les autres Rainbow Mountain) s’est transformée en journée de visite de Cuzco.
Nous étions pas mal déçus mais nous nous sommes bien occupés. Et au final, il y avait encore beaucoup de choses à voir !


Après la première grasse matinée du séjour (9h youhouuu !), on est allé faire un premier musée / lieu historique : Qurikancha, ou le Temple du Soleil. Je pensais que la visite serait rapide, mais au final on y est resté pas mal de temps.
Le bâtiment, de construction coloniale espagnole a été bâti sur les restes d’une constructions inca qui a été conservée – dont le mur arrondi – nous y sommes arrivés le matin et il n’y avait personne. Le musée s’est rempli au fur et à mesure pour au final être bondé de touristes vers midi.


Ensuite direction le musée du Machu Picchu. Idem, nous étions totalement seuls. Le musée était très intéressant et relatait la découverte du site par l’équipe de chercheurs de Yale. On y apprenait comment ils avaient trouvé le site du Machu Picchu à l’aide des autochtones, comment ils étaient parvenus là-haut une première fois et enfin y étaient revenus pour faire des fouilles et mettre au « propre » le site et enlever toute la végétation qui l’avait envahi.
Vu qu’on avait pris un gros petit déjeuner, nous n’avons pas fait de pause déjeuner. On voulait ensuite retourner à l’hôtel et profiter de cette chambre très belle (et pour ma part écrire ces longs articles sur le Pérou) mais nous avons décidé de passer par le marché couvert de Cuzco.
Encore plus grand que celui d’Arequipa et avec des milliers de choses à voir et à acheter ; au final on y a passé beaucoup de temps.
Sur le chemin, nous nous sommes arrêtés dans un petit marché traditionnel (« traditionnel » reste approximatif car on retrouve toujours les mêmes choses de partout, dans toutes les villes et tous les marchés…).

Au marché couvert, on a marché dans toutes les allées, en se faisant happer de tous les côtés. Je dirais que si vous voulez acheter des souvenirs, c’est un très bon endroit.
Par contre, toujours négocier et ne jamais acheter au premier vendeur ! Toujours aller voir d’autres stands car les prix pour un même article peuvent varier.
Pour notre part, on a voulu goûter les bonbons à la coca (pas fameux…) et on a acheté des bouteilles de Pisco pour ramener en France.
Il y a aussi toute une partie alimentaire comme à Arequipa, avec la viande ou poisson a l’air libre, ce qui est intéressant à voir mais ne donne pas du tout envie !
Et nouveauté, on a aussi vu des grosses larves noires vivantes qui bougeaient dans tous les sens. Environ 3 cm de longueur et bien 1cm de large, on ne sait pas du tout ce que c’est. C’était bien à voir, mais pas à tester ahah

Puis nous nous sommes baladés dans le quartier du marché, qui regorge de magasins pour absolument tout, le quartier est très dynamique et il y en a de partout.
Ça changeait du quartier touristique de l’hyper-centre (même si il y a pas mal de touriste) et je dois avouer que ça changeait de se balader là-bas et ça donnait une nouvelle vision de la ville. On a eu l’impression de connaître la « vraie » ville.
De retour à l’hôtel pour faire une heure de pause, nous sommes repartis pour manger dans le restaurant que nous avions réservé et qui nous avait été conseillé par des Honduriens rencontrés par hasard la veille.
Le nom du restaurant est Limo est se trouve sur la place principale. C’est une cuisine japano-peruvienne. Nous nous sommes régalés !! Avec une feu d’artifice tiré sur la colline d’à côté en prime.
Le restaurant est milieu-haut de gamme pour le pays, mais il vaut le détour pour les personnes qui peuvent se le permettre.
Jour 11
Dernière journée pour nous à Cuzco avant de s’envoler le soir pour Lima, dernière étape de notre voyage.
Comme la veille, on a fait une pause dans notre planning chargé et on y est allés tranquillement.

Nous nous sommes de nouveau baladé dans le centre. Découverte de dernière minute, qu’on aurait bien aimé découvrir avant : un magasin de souvenir grossiste qui vendait tous les articles qu’on voit de partout (vraiment partout) à prix très très réduits.
Il se trouve juste à côté de la pierre à 12 angles. Il y en a deux, dont un immense.
La gérante déborde d’énergie et savait très bien y faire ! Bon, si on pensait qu’on s’en était pas trop mal sorti au niveau des prix de tous les souvenirs qu’on avait achetés, c’était jusqu’à voir ce magasin.
On a tout de même acheté un dernier cadeau puis on s’est mis en route pour le quartier de San Blas, qui se trouvait juste au dessus.


On s’y est de nouveau baladé, on a découvert de nouveaux magasins et de nouvelles peintures murales. On est passé de nouveau dans des ruelles fleuries, et avons découvert un cours d’eau dans le lit duquel il est possible de descendre pour aller admirer le sorte de viaduc qui passe au dessus.
Puis nous sommes retombés dans le centre, pour manger notre dernier repas à Cuzco et faire les derniers magasins.
Nous avons aussi fait un détour par la fresque géante qui mets en scène l’assaut des conquistadors sur le peuple inca.
Direction l’hôtel, récupérer nos bagages et prendre un taxi direction l’aéroport.
L’avion a eu presque 1h de retard (le temps était long…) Mais arrivés à Lima, nous avons à peine eu le temps de récupérer nos bagages que les chauffeurs de taxi nous ont sauté dessus pour nous proposer leur service
C’était le plan et le prix pour le quartier de Miraflores – quelque soit où votre hôtel est – reste fixe, 65 sol.
On en a donc pris un et sommes partis en direction du quartier.
Il a fallu une bonne quarantaine de minutes pour y arriver. Arrivés à l’hôtel, nous avons posé nos affaires et sommes partis en direction du centre du quartier pour manger.
Nous sommes rapidement tombés sur la rue San Ramón à côté du parc Kennedy.

Nous étions complètement dépaysés de se retrouver dans un quartier aussi neuf, avec de grands immeubles récents, l’effervescence d’une capitale et sans aucun aspect traditionnel du Pérou que nous voyions jusqu’à présent. Mais les premières impressions de Lima – du quartier de Miraflores plutôt- étaient bonnes.
Cette rue est pleine de bars, restaurants et boites de nuits. La décoration est super bien faite et on en avait plein les yeux. Il y a aussi le marché gastronomique, regroupant plusieurs petits restaurants. Nous avons mangé un ceviche et un plat à base de fruits de mer pour cette première soirée.
Cette fois-ci aussi j’étais bien fatiguée, mais le restaurant a fait du bien. Une fois rassasiés, nous sommes rentrés à l’hôtel pour une bonne nuit de sommeil.
